C’est sur ce texte de Ménard que, faute de retrouver les manuscrits originaux, Du Cange a travaillé, et qu’il a donné son édition (1668), accompagnée de toutes les dissertations savantes. […] Et en bref temps le vent donna dans la voile et nous ôta la vue de la terre, si bien que nous ne vîmes plus que le ciel et l’eau ; et chaque jour nous éloignait le vent des pays où nous étions nés. […] Combattons pour Jésus-Christ, et il triomphera en nous : et ce sera à son nom et non à nous qu’il en donnera la gloire, l’honneur et la bénédiction. […] Joinville en demanda une à Jean de Beaumont, chambellan du roi, qui avait ordre de la donner, mais qui la refusa. […] En un mot, il a eu tout le raffinement et tout l’art d’un grand poète blasé : il s’est donné le plaisir d’avoir deux Joinville à ses côtés, tout en faisant le Chateaubriand à son aise et avec un surcroît de verve et d’ivresse.