/ 4293
2325. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » pp. 489-496

On ne peut donc que le plaindre d’avoir eu le courage de paroître Philosophe, avec tant de risques ; & la foiblesse de n’oser cesser de l’être, avec tant de moyens d’assurer sa gloire par d’autres bons Ouvrages qu’il étoit capable de donner. […] Il diroit que s’il me mit au nombre de ses Pensionnaires, après m’avoir appelé dans sa Capitale, ce ne fut que pour me procurer une indépendance qui me donnât le loisir de cultiver les Belles-Lettres, & pour m’ôter tout prétexte d’ambitionner quelque place qui eût pu me dérober ce loisir. […] Je pourrois, à mon tour, lui rappeler les anecdotes qu’il m’apprenoit chaque jour sur le compte des Philosophes, les plaisanteries que nous en faisions ensemble, les éloges qu’il a donnés à des Productions où ils étoient attaqués.

/ 4293