Il ne faut donc pas chercher dans les poëtes la mesure de l’esprit français durant cette période ; les auteurs en prose peuvent seuls nous la donner. […] Les moines se souvinrent qu’ils avaient eu le grec pour ennemi, quand la royauté leur eut donné raison contre la Réforme. […] Nous sommes les fils des Latins ; là est la cause principale de la préférence que nous donnerons toujours au génie latin. […] Rien n’est donné à la fantaisie, comme dans Rabelais ; rien à la polémique, comme dans Calvin. […] » Admirable leçon donnée par un esprit supérieur et impartial à tant d’esprits communs et violents qui s’arrogeaient la sagesse et la certitude.