Scribe indiquait, pour donner idée de l’esprit véritable de ce rôle, l’Arlequin-Lubin de La Bonne Mère de Florian. […] Grimm reconnaissait et accueillait ce caractère nouveau que l’auteur avait su donner au rôle d’Arlequin : « On est tenté de lui dire quelquefois : Vous êtes Arlequin, seigneur, et vous pleurez ! […] On a imprimé depuis cette dédicace dans les Œuvres posthumes, et il y eut même alors trois exemplaires tirés (je donne le fait pour certain aux bibliophiles), qui renfermaient cette dédicace au lieu de l’invocation aux « bergères de mon pays ». […] Ne demandons rien de tel à ses successeurs, pas plus à Florian qu’aux autres, bien que généralement on s’accorde à lui donner le second rang… Mais, entre ce second rang et le premier, il ne faut pas même essayer de mesurer la distance. […] Cependant, au milieu de ces plaisirs, Florian qui en était l’âme, et qui redoublait, pour en donner à chacun, les saillies de sa gaieté communicative, s’arrêtait quelquefois tout rêveur, en disant : « Croyez-moi, nous paierons bien cher ces jours heureux !