Rousset a fait précéder la Correspondance d’une fort bonne Introduction qui la résume et qui donne sur les personnages et les événements tous les éclaircissements qu’on peut désirer. […] Camille Rousset qu’il ne sied point à l’historien d’épouser de telles querelles, de donner dans ces méchants propos et ces soupçons qu’entretiennent et nourrissent les uns contre les autres des contemporains antipathiques ou ennemis. […] On sait qu’à l’occasion d’une tabatière donnée par le duc de Noailles à la duchesse de Bourgogne, le matin du jour où elle tomba malade, et qui ne s’est plus retrouvée depuis, il s’est laissé aller à des soupçons diaboliques. […] il ne faut jamais trop rechercher ce qu’ils ont pu faire dans un moment donné : ils ont été capables de tout, pour se tirer d’un mauvais pas, pour se débarrasser d’un collègue importun, pour couler un rival, pour arriver plus vite à leurs fins. […] Son fils cadet, le marquis de Noailles, a donné, depuis, un fort instructif et intéressant ouvrage : Henri de Valois et la Pologne en 1572.