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1390. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Seconde Partie. De l’Éloquence. — Éloquence du barreau. » pp. 193-204

Il avoit plaidé très-longtemps au parlement de Paris, avec la plus grande distinction, lorsqu’en 1666 il donna ses Entretiens sur l’éloquence qui convenoit le mieux aux avocats. […] Cet homme donna le ton à ses confrères. […] Un nommé le Gras, avocat sans occupation & qui se croyoit un écrivain du premier ordre, pour avoir donné au public une mauvaise rhétorique Françoise, déclama contre la réforme projettée. […] L’époque décidée de la révolution importante arrivée au barreau n’est fixée qu’à notre siècle : il n’a été donné qu’à lui de voir créer, en un sens, cette éloquence. […] Le fameux Cochin a surtout donné le ton.

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