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295. (1895) La vie et les livres. Deuxième série pp. -364

En tous cas, s’il est possible de réfuter sa doctrine, il n’est pas permis de suspecter sa bonne foi. […] Il ne s’est pas lassé d’insister sur ce point, qui est le fond même de sa doctrine. […] Maintenant, l’Académie, renouvelée, n’a plus peur de ses doctrines, déclarées scandaleuses, ni de sa personne, réputée subversive. […] Constatons, toutefois, que, vers la fin de sa vie, Taine semble avoir eu peur de sa doctrine. […] La limpidité de l’antique doctrine où il eût voulu retremper sa pensée était troublée pour jamais.

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