« Le drapeau de la doctrine, écrivait Flaubert aux Goncourt en 1860, en préparant son œuvre, sera, cette fois, franchement porté, je vous en réponds ! […] C’est aussi pour tenir le drapeau de la doctrine, de l’art pur, que Flaubert, sous l’influence singulièrement durable de trois pages de l’Histoire Romaine de Michelet lues au lycée, a choisi comme sujet cette guerre des mercenaires et de Carthage, si étrangère à tout courant historique. […] Il n’est pas de serpent ni de monstre odieux… Flaubert, qui se flatte d’avoir dans Salammbô porté fièrement le drapeau de la « doctrine », l’a, dans l’Éducation, quelque peu roulé dans son étui.