Moi, j’allais rêvant du divin Platon Et de Phidias, Et de Salamine et de Marathon, Sous l’œil clignotant des bleus becs de gaz. […] On s’explique maintenant que l’amour divin donne à ceux qui en sont pénétrés la force d’accomplir les plus grands sacrifices apparents, de pratiquer la chasteté, la pauvreté, le détachement ; car ces sacrifices d’objets terrestres, nous les faisons à un idéal qu’une expérience terrestre a lentement composé : c’est donc encore à nous-mêmes que nous nous sacrifions.