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528. (1940) Quatre études pp. -154

Elle est l’écho d’une nature Qui n’est qu’amour et pureté, Le brûlant et divin murmure, L’hymne flottant des nuits d’été. […] Mais une formule comme celle qui suit a une valeur générale : « Le but de l’art est presque divin ; ressusciter, s’il fait de l’histoire ; créer, s’il fait de la poésie. […] Il le sent ; il le dit : Malheur à l’enfant de la terre, Qui, dans ce monde injuste et vain, Porte en son âme solitaire Un rayon de l’esprit divin ! […] La poésie, non seulement symbole, mais réalité d’une époque encore divine. […] Cette dernière, qui nie la possibilité d’une création ex-abrupto, qui combat l’idée d’un passage du néant à l’être par l’intervention de quelque volonté divine, a besoin d’un principe qui lui permette de remplacer le discontinu par le continu.

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