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10. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XVIII. »

salut, source de la manne divine, langue d’or de la lumière céleste, épouse de Dieu ! […] Par là son unité ne s’écoule jamais, possédant une incomparable grandeur dans l’harmonie de sa divine essence. Voilà ce qu’à mes yeux la Trinité même a dévoilé de splendeurs, derrière les ailes célestes et le voile divin du temple, sous lequel est cachée la souveraine nature de Dieu. […] Sur le dogme, il devient adversaire zélé de la secte arienne : il adore le Fils coéternel au Père, et divin Rédempteur des fautes et des souffrances humaines. […] Pour lui, la pensée spéculative, la vue de l’idéal divin se confond avec les ardeurs de la charité secourable et la passion du sacrifice.

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