Cependant l’Église parvient à ressaisir l’autorité qui lui échappait ; et au quinzième siècle des œuvres remarquables, comme l’Imitation de Jésus-Christ, comme les discours et les écrits de Gerson, attestent un réveil de la piété. […] L’histoire, elle aussi, se fait alors au profit et sous la direction de l’Église : c’est Bossuet qui, dans son Discours sur l’histoire universelle montre le catholicisme comme le terme triomphal où aboutissent toutes les civilisations de l’ancien monde ; ce sont les Bénédictins qui débrouillent patiemment le chaos de notre passé national.