À n’entendre ou à ne lire que des discours politiques, on doit vite se désintéresser de la pureté de la langue française et ne plus voir dans les agitations exclusivement littéraires que « des racines politiques ». […] C’est en latin qu’on a traduit le Discours de la méthode, lorsqu’il s’est agi de vulgariser, de répandre dans le monde entier les idées cartésiennes. […] Les politiciens se méfient de la littérature ; ils le prouvent par leurs actes, leurs discours et leurs écrits. […] Il est constant que l’abandon graduel des études latines nous a donné une génération d’hommes qui massacrent la langue et ne savent plus ordonner un discours, un rapport.