L’horreur qu’inspirent les discours d’Oénone nous rend plus sensibles à la malheureuse destinée de Phédre ; le mauvais effet des conseils de cette confidente que le poëte lui fait toujours donner à Phedre, quand elle est prête à se repentir, rend cette princesse plus à plaindre, et ses crimes plus terribles. […] J’appelle ici impieté tous les discours brutaux que fait tenir une audace insensée contre la religion qu’on professe, telle que puisse être cette religion.