» A la Tailhède aussi, il ne dissimule pas qu’il faudra lutter contre l’adversaire qu’il dénomme « le rustre, l’immonde ignorant » ; mais ils ne transigeront pas et ils continueront, en dépit des critiques, à cultiver cet art qui est « si bien appris A couvrir de beauté la misère du monde… Ce vœu prend toute sa signification, très importante, si on le rapproche des discours que tint jadis Moréas à Huret ; parlant de Verlaine, il réprouve ce qu’il y a en celui-ci de « décadisme », et préconise « une renaissance romane qui rejette toute pessimisterie et tout vague à l’âme germanique. » Ainsi se manifeste le caractère vraiment nationaliste de la réforme que veut faire Moréas.