Pauvre vieux maître, c’était bien la peine de vivre inconnu, bafoué, pour avoir, après ta mort, de la sculpture, des discours et tout l’encens de la presse ! […] En écoutant ces propos divers, quelques phrases d’un discours de Démosthène me vinrent à la mémoire : « Quand on a commis une lâcheté, il n’est pas possible de séduire tout un peuple et on se trouve humilié par ceux qui font de justes reproches comme par ceux qui prennent seulement plaisir à les entendre. » Mais tout à coup, je me rappelai également ce que dit Stendhal dans sa Vie de Napoléon : « Je sais que lorsque l’on n’a pas une connaissance personnelle de tout ce qui se passait dans une armée, il est téméraire de blâmer un général de ne pas avoir osé entreprendre telle marche ou telle manœuvre qui, de loin, semble facile. » … Les jeunes filles se répandent à travers le jardin ; en cueillant des bouquets, elles folâtrent.