… D’ailleurs, les discours ne s’improvisent pas. Si, pénible écrivain, un article de journal exige deux mois de mon travail obstiné, je calculai, orateur laborieux, qu’un discours pour la Chambre, me demanderait au moins six mois… Et puis, M. […] Il ne lui fallut pas un long discours — même allemand — pour supprimer ma pièce. […] Mon ami répliqua vivement : — Mais, mon vieux, je l’offrirais, au nom de l’État, à l’Académie Goncourt… et Bernheim, en mon nom, prononcerait un de ces discours qui vous calent un homme dans la postérité !