Puisque le Renard n’est que la ruse en général, nous ne lui prêterons ni réflexions railleuses, ni discours persuasifs, ni démarche cauteleuse, ni contenance hypocrite, ni physionomie sournoise : nous le nommerons sans le décrire ; nous rapporterons ses paroles sans le faire parler lui-même. […] Si elle est exprimée, ce sera par accident, dans le discours d’un personnage. […] Plus de discours rapportés. […] Ainsi, descriptions, récits, discours, tout s’est reformé, tout s’est ranimé de soi-même ; une fois rentrée au coeur, la vie a couru dans tous les membres. — Elle a pénétré d’abord dans les expressions. […] Le discours ne se traîne-t-il pas en détours interminables ?