combien j’ai habité de palais, disait-elle à une jeune fille bien digne de l’entendre ; oh ! […] En 1814, l’empereur Alexandre avait été sous l’influence de son digne précepteur le général La Harpe, influence purement libérale, à la façon des hommes de 89 et de l’an III ; en 1815, lorsqu’il passa sous celle de Mme de Krüdner, il parut bien moins libéral à nos libéraux francais, à M. de La Fayette par exemple, qui relève en ses Mémoires la métamorphose. […] Aujourd’hui qu’elle s’est jetée dans la dévotion mystique, elle fait des prophéties, c’est encore du roman, mais d’un genre tout opposé… » Il finissait et concluait du même ton : « L’Évangile en main, j’oserai lui dire que nous aurons toujours des pauvres au milieu de nous, ne fût-ce que de pauvres têtes. » L’anonyme du Journal de Paris se permit de trouver ce jeu de mots final plus digne de Potier ou de Brunet, que d’un chrétien sérieusement pénétré de l’Évangile.