Il était beau et grave, il était digne et pieux. […] Ils avaient presque peur des images trop vives, des métaphores trop poussées ; les choses n’avaient pas besoin d’être embellies, puisqu’elles étaient parfaitement dignes d’attention dans leur naturel. […] Il s’est trouvé des censeurs pour dire qu’André Chénier était sans génie et sans feu ; qu’Alfred de Musset était incompréhensible ; que Byron n’avait écrit qu’un seul vers digne d’approbation, All my madness none can know ; que les Parnassiens étaient les Jocrisses, les Calinos, et les Guibollards de la poésie française ; que des vers de Verlaine, présentés par lui au troisième recueil du Parnasse, étaient les plus mauvais qu’on eût jamais vus ; et que sais-je encore29 ?