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1023. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. VINET. » pp. 1-32

Un autre Bernois du siècle passé, qui tenait au français par le pays de Vaud, avait fait, dans un poëme intitulé Vue d’Anet, ces vers dignes de Chaulieu : Quittons les bois et les montagnes ; Je vois couler la Broye6 à travers les roseaux ; Son onde, partagée en différents canaux, S’égare avec plaisir dans de vastes campagnes, Et forme dans la plaine un labyrinthe d’eaux. […] Que si, dans tout ceci, nous avons trop souvent arraché à un talent, le plus humble de cœur, les voiles dont il aime à s’envelopper, qu’il veuille songer, pour notre excuse, que l’effet de ces paroles, que nous aurions voulu rendre plus dignes, sera peut-être de convier quelques lecteurs de plus aux fruits des travaux que l’idée de l’utilité et du bien lui inspira ; et puisse-t-il ainsi nous pardonner !

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