Il n’y a donc qu’une différence de degré, il ne peut y avoir une différence de nature, entre la faculté dite perceptive du cerveau et les fonctions réflexes de la moelle épinière. […] Mais il suffit de comparer la structure du cerveau à celle de la moelle pour se convaincre qu’il y a seulement une différence de complication, et non pas une différence de nature, entre les fonctions du cerveau et l’activité réflexe du système médullaire. […] Mais examinons ces choses de plus près et voyons en quoi consiste au juste cette différence. […] Et ce n’est pas seulement une différence de degré qui sépare la perception de l’affection, mais une différence de nature. […] Mais le psychologue qui ferme les yeux sur la différence de nature, sur la différence de fonction entre la perception et la sensation, — celle-ci enveloppant une action réelle et celle-là une action simplement possible, — ne peut plus trouver entre elles qu’une différence de degré.