L’évocation de la Garonne et du dieu du fleuve est du genre burlesque et n’est qu’une parodie qui put paraître agréable à ceux que ne rebutait point Scarron : Il (le fleuve) se moucha, cracha, toussa, Puis en ces mots il commença… N’oublions point cette différence essentielle entre les modernes et les anciens. […] Il a bien pu y avoir dans le monde byzantin quelque bel esprit qui se soit avisé d’un voyage mythologique, mais je m’imagine qu’en y prodiguant les dieux et les nymphes il n’y plaisantait pas, quoiqu’on ne puisse absolument répondre de ce qui passe à certain jour dans ces sortes d’esprits, tels qu’un Lucien ou un Apulée.