Quel n’est pas son étonnement d’y découvrir les lignes suivantes qui prophétisent, avec une précision tragique, la détresse de la France actuelle : « Un prolétariat déshabitué de sentiments, sans autre dieu que l’envie, sans autre fanatisme que le désespoir de la faim, s’avancera et mettra le pied sur le cœur du pays. […] Mais cela, c’est l’avenir : L’Avenir dont les Grecs ont dit ce mot pieux ; C’est un enfant qui dort sur les genoux des Dieux. […] Les dieux païens figurent dans cette fête, Heine s’enivre de toute cette poésie, il y croit au moment où il l’évoque.