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760. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Octave Feuillet »

Si on ne lit pas tout, presque tout, dans cette quantité de productions qui ont chacune leur qualité, si l’on a manqué le moment où elles passent pour la première fois sous nos yeux, on est en peine ensuite pour rétablir le point de vue ; un mouvement si compliqué, si divers, si fécond, et dans un genre indéfini qui menace de devenir la forme universelle, demande à être suivi jour par jour ; faute de quoi l’on ne sait plus exactement les rapports, les proportions des talents entre eux, la mesure d’originalité ou d’imitation, le degré de mérite des œuvres, ce qu’elles promettent au juste et ce que l’auteur peut tenir. […] L’épouse alors devient maussade, la mère négligente : elle ne se rend compte ni de l’objet de son trouble, ni du but de son anxiété ; mais son humeur, son langage, s’altèrent… » — « Mais le remède, le remède ! […] Le vide et le besoin de croyance est devenu un lieu commun de conversation dans un certain monde poli, et même, apparemment, dans des coins de demi-monde. […] Toutes ces descriptions sont naturelles et animées ; tout marche à ravir, jusqu’au moment où, après la rencontre d’une chasse, partie d’un château voisin, après l’avoir voulu fuir et en être même venu à bout, notre homme est relancé jusque dans son moulin et sa ruine, et où il devient l’hôte du château. […] De deux choses l’une : le jeune homme deviendrait l’amant de la dame ou son mari, et peut-être les deux.

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