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608. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIIe entretien. I. — Une page de mémoires. Comment je suis devenu poète » pp. 365-444

Les lieux nous entrent dans l’âme par les yeux et s’incorporent à nos sensations, et ces sensations deviennent des caractères. […] Mes impressions étaient devenues si fortes qu’elles en étaient douloureuses. […] Les voici : on y verra la pente et la première goutte de ce ruisseau de poésie qui devint plus tard des Harmonies. […] Je le devenais davantage chaque jour, mais je ne savais guère encore ce que c’était que la poésie. […] Enfin, que des oiseleurs, par un raffinement barbare, crèvent les yeux à un rossignol : sa voix n’en devient que plus mélodieuse.

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