Malherbe et Voiture pensèrent le gâter, il le dit lui-même ; mais, à la fin, il vit le faux des brillants, il trouva la nature au gîte et la prit, et elle ne l’a point quitté depuis. » Du moment qu’il s’agit des Fables, il ne plaisante plus, et parlant de celles de La Motte, il devient même trop sévère et trop méprisant quand il dit : « Il vient de faire des Fables à l’envi de La Fontaine, et a montré qu’il ne peut écrire que pour les cafés, et qu’il n’est pas permis de travailler après les grands hommes qui ont emporté la palme en certain genre. » Marais ne veut pas (et c’est là sa limite) qu’on essaye de rouvrir la carrière après les maîtres. […] Une place était devenue vacante par la mort de l’avocat Sacy ; il était question de Montesquieu pour le remplacer (novembre 1727). […] Toutes ces tracasseries me dégoûtent. » Il n’est devenu si dégoûté que depuis qu’il sent qu’il n’a plus de chances et que les raisins sont trop verts. […] Un Errata est donc devenu indispensable ; on nous le doit à la fin du quatrième volume.