Les peines de la nature peuvent laisser encore quelques ressources : il faut que la société jette ses poisons dans la blessure, pour que la raison soit tout à fait altérée, et que la mort devienne un besoin. […] La lecture de Werther apprend à connaître comment l’exaltation de l’honnêteté même peut conduire à la folie ; elle fait voir à quel degré de sensibilité l’ébranlement devient trop fort pour qu’on puisse soutenir les événements même les plus naturels. […] Ce besoin devient réellement utile aux progrès des lumières, lorsqu’il excite l’émulation entre tous les talents, mais non lorsqu’il jette plusieurs esprits dans la dépendance d’un seul.