Sur quoi, Cantagnac, passant à sa chronique inédite, nous apprend qu’elle s’est fait enlever, dans sa dernière fugue, par un faux comte de Moncabré, lequel n’était autre qu’un de ses agents ; que les deux cent mille francs qu’elle rapporte au logis sont le prix de cette équipée, et qu’étant devenue grosse, elle est allée se faire avorter dans une maison borgne dont il lui dit le nom et l’adresse ; cas passible de la cour d’assises. […] Sa dernière espérance de grâce est éteinte ; elle n’a plus qu’à se dévouer à la haine, au vice, au mensonge, à l’impénitence finale, ces dieux infernaux des désespérés. […] Claude reçoit ces révélations dernières avec son sangfroid habituel. […] Point de réplique, c’est son dernier mot : et, ce soir même, elle reviendra chercher la fillette.