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458. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Les Kœnigsmark »

Sans le portrait du dernier de tous, — de celui en qui s’écroula si affreusement cette maison, bâtie avec le mortier du sang et l’or des pillages, — on ne s’arrêterait, soyez-en sûr ! […] Cela est certain, tout investigateur, tout Allemand qu’il paraît être, Blaze de Bury n’aurait pas songé à faire un livre sur tous ces égaux, sur tous ces Ménechmes dans la bravoure folle, la rapacité, l’orgueil, les vices conquérants ou tyrans de la vie, et finalement dans l’oubli des hommes, si (nous le répétons) la figure du dernier des Kœnigsmark n’avait appelé réellement un peintre comme elle appelle encore un poète, comme elle appelle un historien. […] Elle le tenait… mais elle voulut savourer l’amour et la haine dans cette scène dernière, et elle le massacra en détail.

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