Les Poètes Tragiques ne seront pas les derniers à jeter de longues clameurs, parce que, esclaves des préjugés reçus, tremblans devant le regard des périodistes, ils s’abaissent jusqu’à recevoir la forme sous laquelle ils doivent leur plaire. […] Ajoûterai-je que je ne puis lire la prose des Écrivains du dernier siècle, excepté celle de la Bruyere & de Fénelon, & que Montesquieu, l’Abbé Raynal, Voltaire, Buffon, Jean-Jacques Rousseau, d’Alembert, de Paw, &c. contre-balancent à eux seuls, dans mon esprit, tout le siècle de Louis XIV, qui n’a eu que des Poètes, & pas un seul homme qu’on puisse méditer en morale-politique ?