si vous les aviez entendues, monsieur, demander aux bûcherons avec quoi elles me nourriraient dans cette cabane, désormais sans le moindre champ à cultiver autour des murs ? […] Qui sait, si vous lui envoyiez Fior d’Aliza, avec un panier de figues et de châtaignes à son bras, lui demander la grâce du châtaignier et des figuiers, s’il ne vous accorderait pas à cause d’elle la vie de l’arbre et même la restitution du domaine tout entier de vos pères ? […] demanda froidement Fior d’Aliza. […] À qui oseras-tu demander où l’on a mené ton cousin, et dans quel cachot on le retient ? […] Et alors même que tu parviendrais à le découvrir et que tu te coucherais, comme une chienne sans maître, au pied de sa tour pour le voir un jour mener au supplice et pour demander à mourir avec lui, qui est-ce qui te nourrira en attendant, et où trouveras-tu, sans un baïoque seulement dans la main, un asile pour reposer ta tête ?