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384. (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale

En réalité, le plan sur lequel marchent les acteurs est incliné et forme approximativement un angle de trois degrés avec le plan horizontal. […] Or, tout ce qui nous est étranger est, à un degré quelconque, un peu chinois pour nous. […] Il y a donc un degré d’exactitude au-delà duquel la mise en scène deviendrait non seulement antithéâtrale, mais même antiartistique. […] Ou bien y aurait-il un degré d’approximation que l’art ne doive pas franchir ? […] L’acteur doit produire l’apparence de la mort, et son art consiste à atteindre un degré frappant de ressemblance.

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