D’autre part, si vraiment la valeur des choses se mesurait d’après le degré de leur utilité sociale (ou individuelle), le système des valeurs humaines devrait être révisé et bouleversé de fond en comble ; car la place qui y est faite aux valeurs de luxe serait, de ce point de vue, incompréhensible et injustifiable. […] Entre l’homme et l’animal il n’y a, au point de vue anatomique, physiologique et psychologique, que des différences de degrés ; et pourtant l’homme a une éminente dignité morale, l’animal n’en a aucune. […] Sous ce rapport encore, il ne peut y avoir entre les unes et les autres que des différences de degrés.