Du degré de développement des formes anciennes, comparé à celui des formes vivantes. — IX. […] — Il est à remarquer aussi que les espèces de genres distincts et de classes différentes ne paraissent pas avoir changé avec la même vitesse, ni s’être modifiées au même degré. […] Du degré de développement des formes anciennes, comparé à celui des formes vivantes. — Nous avons vu dans le quatrième chapitre que le degré de différenciation et de spécialisation des organes, chez les êtres vivants adultes, est la meilleure norme qu’on ait encore trouvée de leur perfection, et de leur supériorité relative. […] Si les habitants d’un continent ont autrefois beaucoup différé de ceux d’un autre continent, de même leurs descendants modifiés différeront presque de la même manière et en même degré.