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1149. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Beaumarchais. — III. (Suite et fin.) » pp. 242-260

En rabattant de l’exaltation bien naturelle à un vieillard, plein d’imagination, qui se souvient de son plus beau moment de gloire, on sent en plus d’un passage l’accent de la conviction et d’une sincérité persuasive Beaumarchais, dans ses souvenirs, oubliait sans doute bien des détails qui eussent apporté de l’ombre au tableau, mais il avait raison en parlant de cet intérêt public, de cet aspect patriotique et général sous lequel avait toujours eu soin de placer et de voir même son intérêt particulier. […] Si j’avais voulu entrer dans le détail de certaines négociations où fut mêlé Beaumarchais, dans celles particulièrement qu’il mena à Londres, tant avec le chevalier d’Éon qu’avec le gazetier Morande, on l’aurait surpris dans des manèges peu grandioses, et qu’il vaut mieux ignorer.

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