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403. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Roederer. — II. (Suite.) » pp. 346-370

Elle était alors en Suisse, en grand désir de pouvoir revenir à Paris ; elle souhaitait qu’on y parlât d’elle et de son livre avec éloge et surtout avec bienveillance, de manière à lui rouvrir les voies du retour. […] Voyez avec quel abandon je crois à votre amitié… Le jour même où elle écrivait cette lettre (22 novembre 1796), Roederer allait au-devant de son désir et donnait dans le Journal de Paris une analyse bienveillante qui se terminait en ces mots : Le talent d’écrire brille de toutes parts dans cet ouvrage ; mais partout aussi on y rencontre de l’incorrection. […] En même temps qu’il s’occupait de ces soins de gouvernement et de Constitution, il ne cessait, dans son Journal de Paris, de soigner l’opinion du dehors, de l’éclairer et de la diriger en faveur du nouveau régime, de calmer les craintes, d’encourager les espérances, de fomenter les bons désirs : Tous les matins l’abolition d’une mauvaise loi !

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