. ; mais ce n’est pas le rapport même des représentations entre elles qui constitue les états affectifs, à moins que sous les représentations on ne place des tendances et des appétitions, c’est-à-dire en somme des phénomènes d’activité, de volonté, de désir. […] Si la mort d’un ami m’afflige, ce n’est pas parce qu’il y a conflit entre l’idée de ses bienfaits, qui tend à faire subsister son image dans la conscience, et l’idée de sa mort, qui tend à la refouler ; c’est parce qu’il y a conflit de mes inclinations, désirs, habitudes et affections avec la réalité brutale qui les prive de leur objet. […] Nous commençons par peiner, dans tous les sens du mot, avant de tendre vers un plaisir déterminé ; le besoin nous pousse par derrière, avant que le désir nous attire en avant.