Ce besoin de régler n’est que le désir secret de se débarrasser de toute contradiction et de jouir tranquillement de l’empire. […] Vous le reconnaîtrez dans ce désir d’une perfection impossible, dans cette prodigieuse multiplicité de prescriptions qui n’enfantent que les vains efforts et les scrupules. […] » Quel vif aveu du secret désir de gouverner, dans ces trois mots : ni par moi ! […] Les excuses au duc de Bourgogne et à la duchesse de Chevreuse : « J’écris en fou ; pardon de ce que j’ai écrit de trop dur », c’est le même aveu, avec le mélange du désir de plaire. […] Ce qui se voit du chrétien dans ce traité, c’est un désir plus vif et plus tendre de persuader ceux qui le liront, et un choix de preuves qui s’adressent au cœur.