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763. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1894 » pp. 185-293

Le délicat repas l’amène à parler du temps, où, avant d’être médecin, il était directeur d’une exploitation de soufre, aux environs de Naples, dans une localité, où il se nourrissait absolument de soupe aux choux et de salade de pommes de terre. […] Ce très aimable docteur Martin, est vraiment un délicat. […] Oui, oui, je crains bien que l’opinion de Leconte de Lisle soit l’opinion des intelligents et des délicats, sur l’existence humaine. […] » Vraiment cet Henri de Régnier a la conversation, toute pleine de jolies images, de fines remarques, de délicates ironies. […] C’est de Rispal, un médaillon en cire de couleur, représentant sainte Cécile, un médaillon d’un caractère artistiquement étrange, avec, sur un fond de brun rouge, sa tête de délicate Nubienne, et à travers le pétrissage de cette grasse matière, colorée fauvement, seulement le brillant de l’or d’un nimbe, l’éclair d’argent d’un ruban qui enferme sa chevelure.

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