Vitellius, comme on sait, fut le plus gourmand des empereurs : quelquefois on rassemblait pour sa table, de tous les points de l’empire, force gibier de toute espèce, et de chaque animal on prenait seulement la cervelle, ou quelque autre partie délicate, pour offrir dans un seul plat à cet empereur gastronome un extrait de tout ce que la voracité humaine peut désirer. […] C’est toujours ou une idée morale, ou une vue sur l’histoire de l’Humanité, ou une observation délicate des mouvements de l’âme, rendus par une comparaison prise dans la nature physique ; c’est toujours l’abstrait sous des formes matérielles, souvent ravissantes. […] Un homme d’un goût délicat et qui passe sa vie à étudier la littérature française et les littératures étrangères, M.