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200. (1856) Les lettres et l’homme de lettres au XIXe siècle pp. -30

Il est de plus un juge fort compétent des travaux de l’esprit, un connaisseur délicat et universel. […] Et qu’on ne dise pas que le nombre des connaisseurs est imperceptible, que la masse est ignorante et n’entend rien aux questions qui s’agitent autour d’elle : il y a dans le public, et surtout dans le nôtre, dans notre Athènes moderne, je ne sais quel sentiment délicat du beau et du vrai, qui semble deviner ce qu’il n’a pas appris et odorer ce qu’il ne voit pas. […] N’osant enfreindre la loi, il rusera avec elle, voilera son cynisme, l’embellira d’une délicate parure ; d’autant plus dangereux dans ses doctrines et dans ses tableaux, qu’il se fera plus aimable et plus séduisant. […] Il nous reste à effleurer une partie délicate de notre sujet, une question qui, bien ou mal résolue, rend les autres solutions possibles ou chimériques.

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