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183. (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Conduite de l’action dramatique. » pp. 110-232

Mais on donne plus particulièrement ce nom à ces sentiments naturels mais délicats, à ces nuances fines, à ces mouvements involontaires dont l’âme ne se rend pas compte. […] L’art de ces développements délicats n’est guère moins nécessaire à la comédie. […] Son style demande encore d’être assaisonné de pensées fines, délicates et d’expressions plus vives qu’éclatantes. […] Celui qui se montre sur la scène comique est toujours agréable, délicat, et ne nous cause aucune inquiétude secrète. Le comique, que les Latins appellent vis comica, est donc le ridicule vrai, mais chargé plus ou moins, selon que le comique est plus ou moins délicat.

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