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1814. (1895) Les confessions littéraires : le vers libre et les poètes. Figaro pp. 101-162

C’est d’abord une lettre-notice du très délicat écrivain qui, en ses livres « Sixtine », « Lilith », « Le Latin Mystique », rappelle les purs imagiers de Sienne : 1º Sur l’évolution de Mistral (poème le Rhône, en vers mesurés, mais non rimés et sans assonances). […] Je pense que le chantre de Mireille oubliera près du fleuve superbe les légendes délicates de sa cigale, rissolant au soleil, pour bien laisser les ondes moduler et orchestrer d’elles-mêmes le poème qu’il traduira simplement, et d’autant mieux qu’il aura fait taire ses impressions propres. » Si Mistral n’est pas satisfait de se voir ainsi conseiller, il faut avouer qu’il est bien difficile !

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