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1002. (1903) La renaissance classique pp. -

On eût dit qu’il n’avait d’autre but que de torturer son lecteur, de blesser en lui non seulement les libres les plus délicates, mais les facultés les plus vitales. […] Outre les qualités originales que l’artiste doit y apporter de lui-même, cela suppose une grande somme d’expérience, puis une grande somme de culture, non pas cette science indiscrète et chaotique des Allemands, mais une science à la fois étendue et précise, toujours guidée par un goût délicat, qui permet à l’écrivain, comme l’instinct permet à l’animal, de discerner sa pâture parmi les choses indifférentes et nuisibles. […] On s’étonne, et l’on se souvient de la chose divine et délicate qui fut la volupté de la France !

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