Vous voyez ici un des défauts de Molière, dans ce fait que ses femmes ne sont pas façonnées. […] Mais, en raison de tout ce qu’il a de plus qu’eux, on peut lui passer ce défaut. […] Il lui prête tous les défauts de bon ton, tous ceux qu’on serait bien fâché de ne pas avoir, les défauts charmants, comme l’impertinence ; quand il place le bourgeois et le noble en face l’un de l’autre, le bourgeois est toujours accablé ! […] Armande possédait tellement Molière qu’il en a tracé dans plusieurs pièces des portraits si ressemblants que tous les contemporains l’y reconnaissent, et qu’il ne peut s’empêcher de proclamer en plein théâtre les défauts de sa femme, et ces défauts il les fait charmants. […] La personne d’Hannibal, qui y est annoncée, nous échappe ; la sentence qui devait être définitive nous fait défaut.