Le Pere Berruyer péchoit par un excès d’imagination ; on trouve un défaut précisément contraire dans l’Histoire des Juifs, traduite de l’Anglois de M. […] Il auroit bien dû l’avertir des négligences du style, du défaut de précision, des contre-sens qui défigurent quelquefois ses traductions, &c. […] Au défaut d’une histoire générale des Conciles, il faut rassembler des morceaux particuliers. […] On a cependant reproché à l’auteur d’être trop diffus & trop peu modéré dans les derniers volumes ; mais il s’éleve avec force & peut-être avec trop peu de ménagement contre les défauts des Jésuites & de leur compagnie ; il donne des éloges à la vertu de quelques-uns. […] Elle n’est pas plus ménagée dans le corps de l’ouvrage où l’auteur se livre à cette excessive liberté de penser qui est le défaut dominant de notre-siécle.