La puberté se déclare : le roi est incommodé, dès 1653, d’un engorgement glandulaire au sein droit, et, cette première dureté résolue par l’application d’un emplâtre fondant dont on a l’ordonnance, il lui en survient une autre l’année d’après au sein gauche. […] La description de Vallot est très bonne ; le traitement n’est bon qu’à demi (je ne parle que d’après de plus autorisés que moi) ; on saigne beaucoup trop le malade ; mais, somme toute, les purgations aidées des vésicatoires, un vomi-purgatif surtout donné à propos en dernier lieu, réussissent et suffisent pour le guérir, malgré les saignées et nonobstant l’omission des anti-périodiques. […] Un historien d’une hardiesse piquante et spirituelle a essayé de couper la carrière de Louis XIV en deux, de la diviser selon la physique, et de dire qu’il y avait un Louis XIV d’avant la grande opération de 1686, — ne marchandons pas les mots, puisqu’aujourd’hui nous sommes dans la médecine, — un Louis XIV d’avant la fistule et d’après.