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182. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1893 » pp. 97-181

D’après Le Figaro : « C’est une réunion de paradoxes vieillots, si ennuyeux que tout le monde a pris son chapeau » ; d’après La Liberté : « une bouffonnerie à l’esprit de 100 kilos » ; d’après La Libre Parole : « un radotage pénible de vieillard » ; d’après Le National, par la voix du sévère Stoullig : « C’est la prétention dans l’ineptie, la nullité dans l’incohérence, l’absence absolue de toute fantaisie. » Vendredi 20 janvier En lisant le Roman bourgeois de Furetière, je suis étonné de l’originalité de sa définition du roman : « Le roman n’est rien qu’une poésie en prose. […] Helleu vient me demander à faire des pointes sèches, d’après mon facies. […] Mercredi 30 août Dans leurs romans et leurs nouvelles, les tout jeunes romanciers, avec leur actuel mépris de l’étude d’après nature, ne créent plus des personnages humains, ils fabriquent des êtres métaphysiques. […] Mercredi 20 décembre Tissot m’a amené Helleu, qui veut décidément faire une pointe sèche d’après moi. […] Tissot parle d’un texte avec notules, donnant la vie intime de Jérusalem dans ces temps, d’après des détails du Talmud, non encore traduits, et qu’il a fait traduire par un juif russe.

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