Nous y insisterions davantage si de bons juges ne nous avaient appris « que les dramaturges espagnols n’ont créé que des personnages de convention, agissant d’après certaines règles invariables, accessibles seulement à certaines passions héroïques, et dont la forme est toujours la même ». […] Pour l’avoir osé dire, en effet, je me suis vu rappelé de tous côtés à la fausse modestie qui doit être celle des commentateurs, et j’aurais traité Molière de baladin ou de bouffon que je n’aurais pas jeté plus d’alarme au camp de tous ceux qui ne sauraient souffrir qu’on dérange l’idée qu’ils s’en font ; — ou plutôt, d’après eux, c’est ainsi qu’on devra désormais le traiter. […] Quelle est donc « l’école des femmes » d’après Molière, et quelle est la leçon qui ressort de sa comédie ? […] Eu voici cependant une troisième, et, d’après Vinet, qui se rencontre ici, par hasard, avec Auguste Comte, l’idée maîtresse de Montesquieu, l’objet propre de l’Esprit des lois, ce serait ce qu’ils appellent « l’Histoire naturelle des lois ». […] Mais si ce n’est pas le Pour et le Contre, alors, à en juger d’après le langage de Rousseau, c’est quelque pièce encore plus hardie, qui n’a pas été recueillie dans les œuvres de Voltaire.